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DIVERSIFIER LES SOURCES DE PROTÉINES EN RESTAURATION COLLECTIVE EN INTRODUISANT DAVANTAGE DE REPAS VÉGÉTARIENS

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POINTS CLÉS

L’ambition climatique de cette mesure est dans le orange.

POUR ATTEINDRE NOS OBJECTIFS CLIMATIQUES IL FAUT DIMINUER DE PLUS DE

50%

NOTRE CONSOMMATION DE PRODUITS D’ORIGINE ANIMALE D’ICI 2050.

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DIVERSIFIER LES SOURCES DE PROTÉINES EN RESTAURATION COLLECTIVE EN INTRODUISANT DAVANTAGE DE REPAS VÉGÉTARIENS

Le consensus scientifique est mondial : que ce soit pour notre santé ou pour la planète, la végétalisation de notre alimentation est une nécessité. En ce sens, la mise en œuvre d’une option végétarienne quotidienne ou de deux menus végétariens hebdomadaires en menus uniques dans l’ensemble de la restauration collective est un levier d’action majeur. La diversification des sources de protéines est également un moyen d’économiser du budget et donc d’investir dans de la viande de meilleure qualité, bio et locale. Ceci est essentiel dans un secteur où la plupart des viandes sont importées.

20 juillet - Vote du texte final

Lors des négociations finales, les parlementaires se sont accordés pour revenir aux avancées votées par l’Assemblée nationale sur les menus végétariens. Il y aura donc bien une pérennisation du menu végétarien hebdomadaire dans les cantines scolaires, ainsi qu’une option végétarienne quotidienne dans les établissements et services de la restauration collective sous la responsabilité de l’Etat qui proposent déjà des choix de repas multiples.

22 juin - 1ère lecture au Sénat

La pérennisation du menu végétarien hebdomadaire expérimenté depuis la loi EGAlim dans les cantines scolaires, votée par les député·es, a été transformée en simple extension de l’expérimentation. Le Sénat a donc choisi de revenir en arrière, contre l’avis du gouvernement.

Tous les jeunes mobilisés en faveur du climat, dans les lycées en particulier, devront attendre le bon vouloir de leur collectivité pour avoir le droit de choisir leur alimentation à la cantine.

16 Avril - 1ère lecture Assemblée nationale, séance publique

En séance publique, l’instauration d’un menu végétarien hebdomadaire, mis en place à titre expérimental suite à la loi EGAlim en 2018, a été actée pour les cantines scolaires publiques et privées.

Par ailleurs une option végétarienne quotidienne est rendue obligatoire, au 1er janvier 2023, dans les établissements et services de la restauration collective sous la responsabilité de l’Etat qui proposent déjà des choix multiples (services administratifs de l’Etat, CROUS, armées, prisons, hôpitaux, entreprises nationales de type SNCF). Une évolution des référentiels de formation en cuisine est prévue, pour y inclure les avantages en termes de santé et d’environnement de la diversification des protéines. Cette avancée permet de hisser l’ambition climatique de cette mesure du rouge au orange. Malheureusement les restaurants gérés par les collectivités territoriales ne sont pas concernés par cette option végétarienne quotidienne, qui reste de l’ordre d’une expérimentation sur la base du volontariat. 

Analyse des amendements déposés :

Tout comme pour la commission spéciale, le sujet des menus végétariens suscite un fort intérêt de la part des députés de tous les bords politiques. Avec plus de 160 amendements déposés à l’article 59 qui traite du sujet, de nombreux députés LFI, Socialistes, Non-inscrits, LREM, Agir ensemble, Libertés et territoires, ou encore LR ont souhaité réhausser l’ambition climatique du texte. Retrouvez leurs amendements ici.

18 Mars - 1ère lecture Assemblée nationale, commission

Pas d’avancée notoire sur la présence de plus de menus végétariens en restauration collective : la rapporteure Célia Delavergne a demandé à ce que les amendements LREM soient discutés en plénière seulement, pour attendre les résultats de l’expérimentation d’EGALim. Un changement des mentalités est cependant à noter : la plupart des députés est d’accord pour dire qu’il faut laisser la liberté de choisir, et les amendements pour supprimer l’article 59 se sont vite faits balayer. En revanche, les réticences restent immenses face aux menus végé qui seraient servis en menus uniques. Par ailleurs, un amendement assez vague a été voté pour que le gouvernement accompagne les collectivités en termes d’outils d’aide à la décision et pour que les personnels concernés soient formés à la préparation d’alternatives végétales.

Le ministre Denormandie s’est engagé à rendre le rapport sur les possibilités d’instaurer une obligation d’affichage dans les menus des cantines publiques de la provenance, de la nature et de la manière dont sont préparés les repas (composition, frais ou surgelé, etc.) d’ici la séance plénière. Il s’agissait d’une obligation de la loi EGAlim, qui est un signal plutôt positif.

Analyse des amendements déposés :

5000 amendements ont été déposés par les députés sur l’ensemble du texte, soit autant d’opportunités de redonner du corps au texte. Cependant, un nombre important a été jugé irrecevable, ce qui empêchera un débat de fond sur les enjeux concernés. Voici une sélection d’amendements qui permettraient de renforcer l’ambition climat pour cette mesure sur les menus végétariens.

 

10 Février - Dépôt du texte

Le gouvernement propose d’instaurer une option végétarienne quotidienne, pour une durée de deux ans, sous la forme d’une expérimentation volontaire (et non obligatoire) et pour les collectivités territoriales uniquement. Autrement dit, il propose d’ouvrir une expérimentation pour quelque chose qui se fait déjà dans plus de 200 villes, communes et autres structures donneuses d’ordres (Crous, hôpitaux, etc.)