QUI SOMMES-NOUS ?
MÉTHODOLOGIE
15 MESURES PHARES
SE NOURRIR
L’alimentation représente un quart de l’empreinte gaz à effet de serre des Français et le secteur agricole représente 19 % des émissions territoriales de la France. Pour respecter nos objectifs climatiques, il faut engager une mutation écologique de l’agriculture et la promotion d’une alimentation durable accessible à tous, bénéfique pour la santé, la création d’emplois non délocalisables, la dynamisation des territoires et l’amélioration de la balance commerciale du pays.
Des mesures structurantes portées par la Convention Citoyenne pour le Climat portent sur la généralisation d’un choix végétarien dans la restauration collective, l’accessibilité de tous à une nourriture de qualité et la transformation du modèle agricole via la création d’une redevance sur les engrais azotés et une mutation de l’élevage.
LES MESURES PHARES
DU RÉSEAU ACTION CLIMAT
DIVERSIFIER LES SOURCES DE PROTEINES EN RESTAURATION COLLECTIVE EN INTRODUISANT DAVANTAGE DE REPAS VEGETARIENS
CONCEVOIR UNE NOUVELLE SOLIDARITÉ NATIONALE ALIMENTAIRE POUR UN ACCÈS À UNE ALIMENTATION DURABLE POUR TOUS
Nous suivrons particulièrement l’avancée de ces quatre mesures, tout au long de l’examen du texte.
Quelle ambition du titre Se Nourrir
dans le projet de loi ?
Le titre “Se Nourrir” du texte est très décevant en raison de son renoncement aux mesures clé de la Convention, et à toute ambition de transformer notre modèle agricole et alimentaire. Deux mesures fondamentales ont ainsi été écartées : l’interdiction du financement de l’implantation des élevages les plus polluants, et l’institution de dispositifs permettant l’accès de tous à une alimentation durable. Si le Président de la République s’est engagé à mettre en place un dispositif de chèques alimentaires pour les ménages modestes, ce dernier ne devrait pas être débattu dans le cadre de ce projet de loi. Une autre mesure centrale pour réduire les émissions, à savoir l’instauration d’une option végétarienne dans l’ensemble de la restauration collective publique, a été réduite à la mise en place d’une expérimentation sur le simple base du volontariat, et ce uniquement dans les cantines gérées par les collectivités territoriales. Enfin, si la proposition essentielle d’instituer sans délai une redevance sur les engrais azotés, contributeurs de premier ordre aux émissions du secteur agricole, apparaît bien dans le texte, le fait que l’article 62 prévoit qu’il soit seulement “envisagé” de mettre en place cette redevance si les objectifs de réduction fixés n’étaient pas atteints deux années de suite vide l’article de toute portée.