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METTRE EN PLACE UN SYSTÈME DE CONSIGNE
POUR LE RÉEMPLOI DES EMBALLAGES

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POINTS CLÉS

Cette mesure est dans le orange.  

A L’ÉCHELLE MONDIALE, LES INDUSTRIES EXTRACTIVES SONT RESPONSABLES DE LA MOITIÉ DES ÉMISSIONS DE CO2 ET DE LA PERTE DE PLUS DE

90%

DE LA BIODIVERSITÉ : RÉEMPLOYER LES EMBALLAGES PERMET D’ÉVITER L’EXTRACTION DE NOUVELLES RESSOURCES.

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METTRE EN PLACE UN SYSTÈME
DE CONSIGNE POUR LE RÉEMPLOI
DES EMBALLAGES

Mettre en place un système de consigne pour le réemploi des emballages, notamment en verre, permet d’accompagner le développement du réemploi et la substitution à l’usage unique, en particulier dans la perspective de la fin de la mise sur le marché de plastiques à usage unique.

20 juillet - Vote du texte final

 Le compromis trouvé entre l’Assemblée Nationale et le Sénat sur le volet consigne et réemploi revient très largement à la rédaction retenue par le Sénat.

Ainsi, plusieurs avancées non négligeables sont à souligner, notamment l’introduction d’une trajectoire nationale de mise en marché d’emballages réemployés devant être élaborée par l’Observatoire national du réemploi et de la réutilisation, ou encore l’expérimentation de l’usage de contenants consignés dans la restauration livrée et à emporter.

Néanmoins, le texte est loin de répondre à l’urgence climatique actuelle et aux ambitions exprimées par la Convention citoyenne pour le climat : il fait l’impasse sur la généralisation de la consigne pour réemploi des emballages en verre, au profit d’une rédaction floue et hypothétique qui n’apporte rien à l’existant, malgré les bénéfices tant environnementaux qu’économiques et sociaux de ce dispositif.

16 Juin - 1ère lecture au Sénat

Les différentes discussions au Sénat auront permis de préciser les dispositions relatives à la consigne et au réemploi en introduisant l’élaboration d’une trajectoire d’emballages réemployés par l’Observatoire national du réemploi et de la réutilisation : si cela ne permet pas la réintroduction immédiate de la consigne pour réemploi, c’est néanmoins un premier pas important. Les sénateurs et sénatrices ont par ailleurs voté l’augmentation des moyens alloués au réemploi par l’éco-organisme en charge des emballages. Ces précisions de la part des sénateurs permettent de relever l’ambition climatique de la mesure sur la consigne à 55%. 

2 Avril - 1ère lecture Assemblée nationale, séance publique

L’examen vendredi 2 avril en hémicycle de l’article 12 portant sur la mise en place de la consigne pour réemploi des emballages a donné des impressions de déjà-vu. Beaucoup de députés Les Républicains ont accaparé les discussions, argumentant que mettre en place un système de consigne serait néfaste pour les vins et spiritueux.  Le rapporteur général Jean-René Cazeneuve a donc pris la parole pour affirmer que la nouvelle rédaction de l’article avait bien pour but de ‘rassurer la filière viticole’…Les amendements demandant de préciser la trajectoire de mise en place de la consigne ont tous été rejetés. Les quelques amendements de précision adoptés ne permettent absolument pas de faire progresser l’ambition climatique de la mesure.

Pour l’examen en séance publique, 7000 amendements environ ont été déposés sur l’ensemble du texte par les députés, qui ne se sont pas découragés malgré les nombreuses irrecevabilités (25%) lors de la première étape en Commission spéciale. Voici une sélection d’amendements déposés qui permettraient de renforcer l’ambition climat pour la consigne.

11 Mars - 1ère lecture Assemblée nationale, commission

L’article 12 portant sur l’instauration d’une consigne pour réemploi des emballages a été débattu jusque tard dans la soirée du 11/03. Fait à saluer : des amendements ambitieux avaient été déposés par des députés de tous bords (LR, LFI, UDI, LREM). L’amendement de la députée Stéphanie Kerbarh (LREM) a permis d’intégrer l’avis de l’observatoire du réemploi et de la réutilisation (créé par la loi économie circulaire de 2019) dans la mise en place de la consigne pour réemploi du verre. D’un autre côté, aucune trajectoire concrète n’est ancrée et la réécriture de l’article par la rapporteure Aurore Bergé reste floue et sans réelle perspective, par l’utilisation de l’expression hypothétique « peuvent être mis en place » et la suppression du terme « généralisation ». Le bilan du Réseau Action Climat est mitigé : malgré ces micro-précisions, l’ambition de l’article reste largement insuffisante.

 

En tout, 5000 amendements ont été déposés par les députés sur l’ensemble du texte en commission, soit autant d’opportunités de redonner du corps au texte. Cependant un nombre important est jugé irrecevable ce qui empêchera un débat de fond sur les enjeux concernés. Voici une sélection d’amendements déposés qui permettraient de renforcer l’ambition climat pour la consigne. 

10 Février - Présentation officielle du texte

Le projet de loi mentionne une obligation de mise en place qui “pourra être généralisée”, et ce en aucun cas avant 2025. Concrètement, une telle rédaction ne change rien par rapport à l’état de la législation actuelle et reporte la prise de décision quant à la perspective du déploiement de systèmes de consigne, là où le texte devrait être l’occasion de donner une trajectoire concrète au développement de la consigne.